Revue de presse Mars 2022

Liaisons Sociales Quotidien - 2 mars 2022

Une circulaire détaille les modalités de mise en oeuvre du contrat d'engagement jeune.

En complément du décret no 2022-199 du 18 février 2022, le ministère du Travail a diffusé, le 25 février, une circulaire relative à la mise en oeuvre du contrat d’engagement jeune (CEJ).

Déployé à compter du 1er mars 2022, le dispositif s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans (ou jusqu’à 29 ans pour les bénéficiaires de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) qui sont durablement sans emploi, ni formation et qui souhaitent s’engager activement dans un parcours vers l’emploi.

Ils bénéficient d’un programme intensif d’accompagnement de 15 à 20 heures par semaine minimum, avec une mise en activité systématique et régulière, pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 mois (et jusqu’à 18 mois sous conditions).

La circulaire revient en détail sur les conditions d’éligibilité, l’accompagnement intensif et personnalisé, la contractualisation du CEJ, l’allocation susceptible d’être attribuée, les sanctions, le pilotage et la gouvernance du dispositif (Circ. DGEFP/MAJE/2022/45 du 21 février 2022 relative à la mise en oeuvre du contrat d’engagement jeune).

La mise en oeuvre du CEJ « au bénéfice des jeunes cumulant des difficultés aiguës de tous ordres, qui ne se limitent pas à la recherche d’emploi (problème d’accès au logement, de santé, mobilité limitée…) » fera prochainement l’objet d’une instruction interministérielle dédiée qui définira notamment les modalités spécifiques d’orientation, d’accompagnement et de suivi de ce public.

Liaisons Sociales Quotidien - 3 mars 2022

Le gouvernement lance une mission visant à faire évoluer l'offre de répit des proches aidants

Brigitte Bourguignon et Sophie Cluzel ont lancé, le 24 février, une mission confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), dont l’objectif est de lever les freins qui peuvent encore limiter le développement des solutions de répit pour les proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie, en situation de handicap ou malades.

Dans ce cadre, il est notamment demandé à l’Igas d’étudier s’il est nécessaire de faire évoluer le cadre législatif et réglementaire en vigueur pour permettre l’émergence de nouvelles formes de répit, ou encore d’examiner l’opportunité d’adapter les modèles de financement et de fonctionnement existants pour éviter un non-accès en raison d’un reste à charge élevé.

Les conclusions et recommandations de cette mission feront l’objet d’un rapport définitif remis au Gouvernement d’ici le 1er juillet 2022, afin de lui permettre de prendre les arbitrages qui s’avéreraient nécessaires dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023.

Dernière mise à jour : 03 mars 2022